Ecrire

Ecrire permet d'établir une discussion atemporel. Des réponses qui apparaissent au fur et à mesure, parfois avant la mesure. Le premier mot était la réponse de la dernière interrogation. 

Une discussion sans fin, d'ailleurs quiconque peut aussi argumenter et gratter quelques mots : regardez moi.

Remettre en ordre ? Cela pourrait certainement m'aider à avoir l'esprit plus clair ; travail difficile et j'abandonne chaque fois. Je délègue donc cette tache à qui aime déchiffrer des cartes au trésor. 

Profitez de mon vivant que je puisse éclaircir quelque point ou vous induire en erreur si jeu trop facile. Je me contenterais d'extirper chaque micro pensée que j'ai eu, aussi futile et dérisoire soit-elle. C'est là que se cache parfois sincérité et lucidité. 

Il y a dans la pensée humaine, autant de magnifique artifice que de merveille naturelle. 

-Tu comptes les mesures toi  ? 

-Ca dépend des jours 

                               Tantôt je me vante de génie tantôt de médiocrité.

-Tu crépite de bon sens

-Ca dépend des jours

Et si j’insérais ces paroles dans le théâtre de l'absurde réalité, le personage qui dit "ca dépend des jours" aurait un fond de cynisme, l'autre un simple naïf. 

Agencer des histoires ne semble pas si complexe avec de la matière. Utiliser des matières essentielles et des robustes comme piédestal.

Mais la caillasse de remplissage, aussi, cale-t-elle un mur en place, semble d'être trop accessible. Le mur ne sera pas délicat. 

Mais nous cherchons à batir une ville, alors la câle solide devient une ressources bien interessante. 

J'essaye de métaphoriser en improvisation, j'ignore si cela rend obscur ou lumineux. Ce n'est que pour me sentire plus "légitime" quant à mes lacunes et la pauvreté de mes constructions. 

Je reprends la métaphore, parcequ'il en existe pleins, et c'est la première fois que je vois la production écrite comme une immense ville. C'est chouette de consolider ses pensées par de simples petits mots.