Au milieu d'un temps fixe, une petite fille s'agite. Des vents immobilisés lui susurrait des orientations "par ici... par là... " parfois très sec "Là-bas !". Elle se retourne, ne serait-ce que ses pensées qui s'échappent de sa bouche ?
Il y avait bien des hommes, mais personne n’avançait. Pareillement à des statuts, une petite fille pense d'abord se trouver sur un champs de bataille post-volcanique. Herculanum n'a-t-elle pas finit figé dans son temps ?
Il y avait bien des oiseaux mais semblait-il si bien ficeler au ciel, qu'aucun ne tomba ou se laissa porter par un vent quasi-inexistant. Une petite fille s'égare sur la propreté des lieux.
Aussi bien les battisses d'un petit village, que ses villageois, sans avoir ressenti le sursaut de l'arrêt, sans finir leur processus individuel : l'un expirait, l'autre inspirait et celui-ci -Bon dieu ! Quel tête- semblait outragé par ce qu'il regardait. Juste en face, sa femme et l'amant se quittait des lèvres.
Une petite fille regarde tout ces portraits et s'agite, la pagaille "réveillerait" sans doutes ces endormis.
Elle grandit vite, et celui à l'affreuse tête tenait toujours toutes son indignation dans son visage. Timidement, elle entreprend de les allonger en leur foyer (Si elle les avait découvert, vielle fille, elles les auraient sans doutes enterrer... ) La première femme qu'elle tente de tirer dans un lit, lui fit perdre l’équilibre. C'est depuis ce moment là que celle-ci fût désormais sur le sol, dans une position, disons-le, peu confortable. Une petite fille obstinée essaye avec les enfants, puis avec une charrette sans les bœufs. Quel désordre a-t-elle mis, pour qu'un dieu négligeant retournant sur ses terres découvre avec stupéfaction une petite fille, bien agitée.
"Par ici !" Tête baissée, fonce en ligne droite, la jeune fille qui semble éviter les regards des statuts se heurte à l'obstacle qu'elle n'avait pas encore rencontré. Elle connaissait, depuis, les chemins de la ville sans un regard. Un dieu paresseux s'amuse de voir une petite fille. Elle hurle et s'enfuit.
Une petite fille qui ouvrit l’œil dans un monde statique serait effrayé par la rencontre d'un dieu. Guidé par je ne sais quel protecteur "Retournes-y" et cela suffit, la voici qui revient sur ses pas.
-Vous parlez ? Demanda-t-elle au dieu qui s'était à peine retourné.
-Je suis très bavard.
-Vous comptez ?
- Cela ne m'est pas nécessaire.
Une petite fille s'approche trop prêt , d'un dieu bien patient.
-Vous êtes là depuis longtemps ?
-Oui.
La petite fille prête l'oreille car elle crût entendre -par là- un vent, très faible qui se heurte à de nombreux obstacles. Le résonnement est si dense qu'elle ne sait pas bien d'ou il vient. Quand elle ne l'entends plus, reviens de nouveau sur ses pas, très proche d'un dieu.
-Vous n'êtes pas très bavard et vous ne bougez pas beaucoup.
Une petite fille agitée, s'étire et baille. Elle déambule dans le village, la tête haute vers le soleil figé et brûlant, ou les yeux rivé sur les fourmis qui ne bougeaient pas. Ces grands mouvements évitent d'écraser des fourmis.
Un dieu paresseux traverse le village, rencontre une petite fille agitée et s'en va. Il ne prit pas la peine de remettre ce village sur la ligne du temps, ni de s'occuper de sa propre négligence.
QUESTION :
pourquoi un dieu a-t-il figé cette ville ?
Comment la petite fille a-t-elle ouvert les yeux - si un dieu a tout figé- ?